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HADJOUT
1er Octobre 2008
Des associations avec un esprit pragmatique
Dans le cadre de l'élan de solidarité qui caractérise le mois de Ramadan et de la célébration de la 27e nuit de Ramadan, la "Nuit du Destin", l’Association Slimania de Hadjout a organisé une petite cérémonie de circoncision d'enfants de familles nécéssiteuses au niveau de la ville. ll est à noter qu'environ 15 enfants ont été concernés par cette cérémonie de circoncision.
D’autre part, l’association Djil El Moustakbel a pu dans la même soirée organisé une fête de remise des prix offerts par l'APC de Hadjout aux meilleurs apprenants du Saint Coran. La fête s'est déroulée dans la salle “Fairouz” avec la présence de toutes les autorités locales et même de la wilaya ainsi que la participation de la chorale “KASWA” et une autre d'El Affroune. Le nombre des candidats recompensés pour cette occasion est de 47 et leur âge varie entre 7 et 29 ans. Il y avait des filles et des garçons. Le site Bledhadjout tient à féliciter les deux associations pour ce travail remarquable et aussi à mettre l'accent, sur l'intérêt accordé par le Changement à toutes les franges de la société Hadjouteenne, sans exclusion ni marginalisation. Le site Bledhadjout salue les éfforts fournis par les deux associations et l’APC de Hadjout pour ancrer les valeurs de solidarité et d'entraide, au sein de la communauté Hadjoutéenne.
Yazid Rabahi M.Ed
La femme Hadjoutéenne
4 août 2008
l’héritage d’une injustice par ignorance
Fidèle, honnête, fiable et très intélligente, la femme Hadjoutéenne, à l’image de toutes les femmes algériennes, mérite qu’elle soit évoquer plus souvent que jamais. En effet, avec toutes ses qualités, elle devrait occuper une place plus active dans la communauté. Ne dit-on pas que la femme est une école et qu’il faut qu'on la prépare pour l’avenir de nos enfants et du pays? Mais comment peut-on la préparer si on reconnaît pas et on change pas notre injustice?
A ma connaissance, la femme Hadjoutéenne n’a jamais été égoïste. Tous les jours, elle joue son rôle de mère, d'épouse et de soeur. Elle est sociable et connaît aussi bien la valeur de la famille que la valeur du voisinage. Elle est intuitive chose que l’homme ne pourra jamais avoir. Elle est studieuse, sage, ambitieuse et confiante. Avec sa patience passionnée et son pragmatisme, je suis presque certain qu’elle possede au fond d’elle-même toutes les solutions à nos problèmes quotidiens. Elle fait des heureux avec son génie et son affection. Elle se plaint rarement malgré les injustices qu’elle subisse de la part de nous les hommes [père, frère ou mari], souvent par ignorance avec une mentalité qui n’a rien avoir avec qui nous sommes au juste dans notre histoire. Elle est très ouverte d’esprit capable de mener des conversations que nous les hommes ne pouvont même pas les comprendre. Ceci n’a rien avoir avec son niveau d’éducation.
Dans la plus part des foyers, elle joue le rôle de la femme et de l’homme sans se vanter. Elle est responsable et parle de ses enfants et son mari comme elle parle de ses propre yeux. C’est une personne courageuse à plusieurs tâches, l’une aussi difficile que l’autre. Elle fait des courses et négocie ses achâts avec une diplomatie assez rare. Comme un comptable, elle gère fréquemment les dépenses quotidiens de la maison et paie les factures. En outre, elle prépare la norriture mais elle mange souvent la dernière quand elle trouve le temps. Elle est capable de préparer un plat bien compliqué avec un goût succulant sans ouvrir ses yeux. Juste imaginer un peu comment elle peut marier avec perfection tous les ingrédients pour avoir un goût unique pour nous les hommes, souvent ingrats que nous sommes. Aussi, c’est elle qui fait la vaisselle au moins trois fois par jour. C’est elle qui fait le ménage, maintient et décore la maison, arrange, repasse, et parfois coud les vêtements. Elle lave le linge, la corvée de la semaine. J’ai 6 soeurs [Zohra, Khadidja, Cherifa, Nacera, Fatiha et Saliha] et je me souviens que les weekends n’avaient jamais été des jours de repos pour elles, les pauvres!!! Au contraire, elles travaillaient comme des abeilles sans avoir un petit merci de la part de personne à la fin de la journée. Elles n’avaient pas une seconde pour elles. Ceci, n’a pas cessé une fois mariées. Franchement, elles n’étaient pas les seules car mes voisines [filles et mères] avaient la même corvée pendant les weekends durant des années. C’était le cas dans chaque foyer dans la ville de Hadjout car la machine à laver n’existait même pas ou trop chère même pour les riches. Au fait, quelques familles riches de Hadjout alors payaient d’autres femmes pour laver leur linge chaque weekend. Je me souviens qu’il y avait deux femmes qui faisaient ce travail pénible à Hadjout alors que nous, “les machos”, passions notre temps dans les cafés et/ou au stade de la ville.
Un ami à moi, marié avec trois enfants, me disait il y a pas longtemps qu’il est parti en voyage avec ses amis aussi mariés que lui pour changer l’air. Ensuite, je lui ai dit : Ta femme et les enfants, tu les as laissé où? Sans scrupule, Il me fait savoir qu’ils sont restés à la maison pour se reposer. Comment une femme peut-elle se reposer quand elle est laissé toute seule avec trois enfants à charge. Je trouve ça injuste et contre toute les lois humaines et divines. En plus, mon ami est plus jeune que moi ce qui est plus grave encore. Aucun homme ne pourra trouver le repos sans le repos de sa femme et ses enfants. Je ne sais pas vraiment comment les choses se passent aujourd’hui dans les foyers Hadjoutéens mais il se trouve que notre société avait non seulement hérité une injustice, je ne sais pas d’où, mais elle l’avait aussi renforcé par ignorance.
Cependant, aujourd’hui nous devons travailler ensemble pour que cette injustice cesse. L’homme [père, frère ou mari] doit s’impliquer davantage dans la vie de sa famille sans complexe. Aider nos mères, nos épouses et nos soeurs ne peut diminuer de notre masculinité comme beaucoup le pensent. Notre prophète est un modèle à suivre dans ce domaine. Nous sommes pour nos mères, nos soeurs, nos filles et nos épouses et elles sont pour nous car dans un foyer, rien ne vaut le repos physique et psychique de la femme. Quand elle trouve son repos, nous, les hommes, trouverons notre propre paradis dans notre propre foyer.
Alors, avons-nous au moins le courage de confronter cette injustice en essayant d’être juste?
Yazid Rabahi M.Ed
HDIDOU: Le clown
Le 18 juillet 2008
De la joie pour les enfants Hadjoutéens
Le comédien qui a brillé en cette journée du 16 juillet 2008 au centre même de la ville de Hadjout s’appelle Boumeella Abderrahmane surnommé HDIDOU le clown. Il me rappelle à moi et à la plus part des Hadjoutéens et Hadjoutéennes de ma génération le défunt HDIDOUANE dans la fameuse Série Télévisée, pour enfant le Jardin Magique “HADIKATE E’SAHIRA” qui nous a fait rêver pendant nos années d’enfances.
Habillé en clown, Hdidou anime la foule des plus petits aux plus grands comme pas un! Avec son one-man-show, il a pu non seulement tracer la joie sur le visage innocent des enfants Hadjoutéens mais il a aussi emerveillé les adultes notamment les parents qui n’ont pas hésité à participer dans le rire selon beaucoup de temoins. La curiosité des enfants et leur implication spontané dans le thème choisi par l’association Bulle Verte a reveillé plus d’une idée chez les citoyens Hadjoutéens qui restent encore en quête de ce genre d’ambiance. En effet, Hadjout n’a pas eu la chance d’assister à ce genre de spectacles pour bien longtemps mais la société civile a decidé de prendre les choses en main et changer la destination de notre ville pour un avenir meilleur.
Ce clown a fait rire les uns et les autres. Alors, multipliez ce genre de spectacle au coeur de Hadjout. Laissez-vous entraîner par cette ambiance et personne ne peut s’empêcher de voir notre communauté changer d’une société passive à une société active. Nos chaleureux remerciements à l’Association Bulle Verte et notre vedette Hdidou le clown qui mérite tous nos encouragements.
Yazid Rabahi M.Ed
Association Jil El Moustakbel
14 mai 2008
On vient de nous informer qu'il existe à Hadjout une autre association à caractère culturel intitulé Jil El Moustakbel [Génération Future]. Une appellation qui illustre beaucoup d’espoir pour notre ville. Monsieur Abdelhak Rafik, membre très actif de cette association, nous déclare que l'association a aussi une chorale nommée "El Kaswaa".
Selon M. Abdelhak cette chorale, qui est partie intégrante de l'Association, a eu l'honneur de participer dans plusieurs fêtes organisées au niveau de la wilaya de Tipaza et même dans la Wilaya de BLida. Voici une autre preuve qui démontre que les jeunes algériens en général et les Hadjoutéens en particulier sont des gens éveillés et dégourdis capable d'impressioner et de dépasser les meilleurs des meilleurs avec peu de moyens et beaucoup de volonté. Ils ne demandent que vos encouragements notamment la reconnaissance et le soutien des autorités locales.
M. Abdelhak nous a promis plus d’information avec des photos sur cette association, son programme ainsi que les activités de leur chorale.
Toutes nos félicitation pour les membres de l'association Jil El Moustakbel et bon courage pour la suite.
Yazid Rabahi M.Ed
Quand Hadjout
invente…
15-2-2008
RIH’T Z’MAN …
La Passion des Traditions Culinaires
Hachemi Ameur- Le parcours d'un artiste peintre
19-2-2008
Nom : AMEUR
Prénom : Hachemi
Né le : 20 Novembre 1959 à Hadjout, Algérie
FORMATION :
- 1981/1984 : BAC artistique : Certificat des Etudes Artistiques Générales (C.E.A.G) Ecole Nationale des Beaux-Arts d’Alger
- Atelier de Dessin chez Denis Martinez et Samta Benyahia
- Atelier de Miniature chez Mohamed Ranem et Mostefa Bendebbagh.
- 1984/1985 : Diplôme National d’Etudes des Beaux-Arts (D.N.E.B.A)
Spécialité : Miniature, atelier de B. Sahraoui
- 1985/1988 : Diplôme des Etudes Supérieures, BA Degree, Central Academy of Applied Arts, Pékin, Chine.
EXPOSITIONS PERSONNELLES :
- 1981 : Hall de la Mairie de Kouba, Alger
- 1992 : Salle Hamada, Mostaganem
- 1994 : Galerie « Elfa », Oran
- 1996 : Hommage à Bachali Allel, Galerie de l’Institut d’Agronomie de Mostaganem
- 1996 : Maison de la Culture de Tamanrasset
- 1998 : Musée du Moudjahid, Béni Saf
- 1999 : Musée de la Ville d’Ain Témouchent.
- 2000 : Salle Hexagone, Grenoble, France
- 2001 : Centre de Bonlieu, Annecy, France,
- 2003 : The Arts club of Washington, Monroe gallery, Washington, USA
- 2003 : Introspection, MJC, La Roche sur Foron, Haute-Savoie, France.
- 2003 : Clairvoyance, Grenoble international, Grenoble, Iser, France.
- 2003 : Clairvoyance, Info-Doc, Rumilly, Haute-Savoie, France.
EXPOSITION COLLECTIVES :
- 1984 : Salle El Mouggar, Alger,
- 1985 : Bibliothèque Nationale d’Alger.
- 1985 : Venezuela.
- 1985 : USA.
- 1987 : Ecole Française de Pékin, Chine.
- 1987 : Journée Internationale de l’Afrique, Pékin. Chine.
- 1990 : Rencontre des Ecoles d’Arts de la Méditerranée, Théâtre de Verdure, Alger.
- 1992 : Hommage à Khadda, Ecole des Beaux-Arts de Mostaganem.
- 1992 : Centre Universitaire de Mostaganem.
- 1993 : Musée National Ahmed Zabana, Oran.
- 1993 : Lion’s Club, Musée National Ahmed Zabana, Oran.
- 1993 : Couleurs de Mostaganem, Galerie El Wassiti, Oran.
- 1993 : Couleurs de Mostaganem, Galerie Issiakhem, Constantine.
- 1994 : Panorama de Mostaganem, Galerie Issiakhem, Constantine.
- 1994 : Galerie « Elfa », Oran.
- 1995 : Musée Ahmed Zabana, Oran.
- 1995 : CIAJ de Tipaza.
- 1995 : 33ème Anniversaire de l’Indépendance, Palais de la Culture, Alger.
- 1997 : Salon des Arts Musulmans, Galerie « Samson », Alger.
- 1997 : Grand prix de la ville d’Alger, Galerie « Samson », Alger.
- 1998 : Ecole Supérieure des Beaux-Arts, Alger.
- 2002 : Galerie Sextius Aix-en-Provence, France.
- 2002 : 11ème Centenaire de la ville d’Oran.
- 2002 : 40 ans de peinture, Palais de la Culture, Alger.
- 2002 : COPEAM, Hôtel Shératon, Alger.
- 2002 : Semaine Culturelle algérienne à Amman, Jordanie.
PRIX ET DISTINCTIONS :
- Premier Prix du Musée d’Alger, 1993.
- Troisième Prix du Musée d’Oran (Artistes Professionnels).
- Premier prix de Miniature, Festival des Arts Plastiques de la Ville de Souk Ahras.
- Premier Prix du Festival des Arts Plastiques, M’sila, 1997
.
REALISATIONS :
- Peintures Révolutionnaires, 5 Juillet 1985.
- Peintures et Miniatures, Ambassade d’Alger à Pékin.
- Peintures décoratives, Poste de Mostaganem.
- Fresques à Mostaganem. (Embellissement de la ville).
LIVRES :
- Survivances, de Hachemi Ameur, texte de Ali El Hadj Tahar, édition Lapeyronie, 2000, France. Livre illustré de 35 œuvres.
- Introspection de Hachemi Ameur, texte poétique de Roselynne Carrier-Dubarry, édition Lapeyronie, 2002, France. Livre illustré de 24 œuvres.
CITATIONS DANS :
– Catalogues :
- « Panorama de la Peinture Algérienne, 1962/1994 » Office Riadh El Feth, Alger.
- Salon des Arts musulmans par Mohamed Djehiche, CFVA Ed. Alger. 1996.
– Emissions Télévisuelles et Radio.
- 1993 : Reportage réalisé par la Musée « Zabana », Oran.
- 1995 : Entretien émission « Sabahyet » ENTV, Oran.
- 1995 : Entretien émission « Kounouze Chenoua » ENTV, Alger.
- 1996 : Reportage et entretien Emission culturelle de Algerian TV, Alger.
- 1997 : Reportage et entretien Emission culturelle « Soura oua Souar » ENTV, Oran.
- 2001 : Entretien émission « Sabahyet », ENTV, Alger.
- 2002 : Emission « Mosaïque » E.N.T.V Alger.
- 2003 : Emission Radio Thollon, 93 FM, Thonon, France.
- 2003 : Emission Radio Perrine, La Roche/Foron, Haute-Savoie, France.
- 2003 : Emission Radio Beur, France.
- 2003 : Radio Caléidoscope, Grenoble – France.
- 2003 : I.F.M 92.2 , Paroles d’associations, Réalisée par Bruno Rawinski.
– Livres :
- Dictionnaire Biographique : Mémoire Algérienne, de A. Cheurfi. éd Dahleb, Alger 1996.
- Histoire de Mostaganem, de A. Benaïssa, éd. Imprimerie Alaouia, Mostaganem. 1996.
- Artistes Algériens, éd. Musée National des Beaux-Arts, Alger, 1997.
- Dictionnaires des Artistes plasticiens algériens, par Abrous M. 1998.
- Les chroniques de la louve, éd. Le Carré, Roselyne Carrier-Dubarry, France, 2001.
– Magazines :
- Revue Coup de Soleil, Poésie et Art, Hachemi Ameur, article par Marie Claire Bussat–Enevoldsen, N° 52 d'octobre 2001, pp. 28-29.
- D’Ibn El Baweb à Vasarely, l’enluminure, par Ali El Hadj Tahar in « Tassili », magazine, Alger, 1997.
- Survivances de Hachemi Ameur, Le chant des lettres, Djaoudet Guessouma, Revue Mélissa Nour, édition Khalifa Airways, février 2001, pp. 65-66.
LANGUES PARLEES : Arabe, Français, Chinois.
Hammam Boudmaagh (allah yarhamou) et les autres
9-2-2008
Il est rare de trouver en algérie une ville petite ou grande sans hammam. La plus part des hammams datent de la période Turque. C’est pour cette raison qu’ils sont aussi appelés bain turcs. Au fait, rien ne vaut un bon bain à la manière d'autrefois lorsque se laver le corps s'accompagnait du besoin de le débarrasser des contractures, des lourdeurs et de toutes les stigmates du temps qui passe. Est-ce que les hammams à Hadjout jouent toujours le même rôle d’antan? Est-ce que les hammams à Hadjout gardent toujours leur charme? Est-ce que nos hammams ne sont pas devenus que des lieux avec des vulgaires articles de robinetterie?
Je me souviens aussi que beaucoup de Hadjoutéens préféraient aller à l’unique hammam de Meurad a cause de son fameux "CHARCHAR" si je ne me trompe pas. Partager vos expériences et vos réactions.
Quand une femme brille avec sa sagesse
29-1-2008
Par Rosa
Qui de nous à Hadjout, ne connait pas le mausolee de sidi M HAMED EL HADJ ce wali salah L'ASSESS LE BLED disait de lui les vieux d antan? Je ne connais pas ses origines ni sa biographie,mais je me rappelle que c'était un endroit ou les familles se rencontraient. Les femmes faisaient leurs brins de causettes autour d'un café et d'une galette et les enfants jouaient et se défoulaient dans l'herbe.
Tout le monde était content et heureux de ce pique nique au milieu de cette verdure magnifique. C'était du bonheur....
Aujourd hui que reste-t-il de tout cela? C'est un lieu de désolation,de drogue,de voyous et gare à celui qui ose s'aventurer....Pourquoi ne pas restaurer ce patrimoine culturel de la ville? Construire une petite mosquée à côté où les fidèles pourront prier et lire le Saint Coran. Faire de ce lieu un endroit conviviale de rencontre pour les fêtes religieuses comme le Mawlid Ennabaoui ou Achoura par exemple.
PENSONS à récuperer cet endroit magnifique qui a longtemps fait partie des traditions HADJOUTÉENNES et à bercer l'enfance des plus âgés.Comme on dit: EL DJEDID HABO WA EL KADIM LA TFARAT FIH.
Par Rosa
N.B.
Réfléchissons à ce qui possède vraiment une valeur, à ce qui donne un sens à notre vie, et ordonnons nos priorités en conséquence.
Hadjout fête
Aid el Adha
20-12-2007
Le mouton algérien est tellement beau qu’il est capable de rendre dans quelques jours la joie et le grand sourire à son propriétaire. En effet, le mouton devient le centre de la discussion pour les adultes et les enfants avant le jour de l’Aid El Adha. Chaque discussion traite un angle différent. Il y a ceux qui parlent de son prix, d’autres qui parlent de sa laine, d’autres de ses cornes et il y a d’autres qui parlent de ses abats et sa viande. [Mayenfeaa Ghir a Sah Ya Djamaa]
Par tradition, il y a des familles à Hadjout qui veillent à chaque Aid, à faire jeûner le mouton avant le jour J, en ne lui donnant que de l'eau. Cela rend l'opération de dépouillement plus facile. Je trouve cette idée très ingénieuse. D’autres familles mettent un peu de henné sur le front du mouton. D’autres familles traitent le mouton comme un vrai membre de la famille. Malheureusement pour le mouton ce la ne dure pas longtemps car il y a une fin à toute belle histoire.
Après le rituel du sacrifice de l'Aid El Adha, les familles préparent les abats rouges comme langue, joue, museau, cervelle, foie, coeur, poumons, rognons et rate. Le premier jour de l’Aid El Adha, c’est le jour du OSBANE, ZELIFF ET DOUARA. Cependant, le foie joue le plus grand role car il est tendre et les Hadjoutéens comme tous les algériens aiment le manger poelé ou grillé en brochettes. Le reste de la viande du mouton ne doit pas être consommer que le second jour par fidélité à la tradition, qui conseille de ne consommer que les abats, le premier jour de l'Aid et de laisser le reste de la carcasse au second jour. Aussi, la tradition musulman veut que les familles qui ont sacrifie un mouton partagent la viande avec les pauvres et les nécessiteux.
Je me souviens que quand j’étais enfant, les familles et les voisins Hadjoutéens échangeaient les assiettes de gâteux le premier jour et les assiettes de viande le second jour. Je ne sais pas si cette tradition est toujours suivi mais je suis vraiment nostalgique des traditions d'antan. Je suis sûr que vous l’êtes aussi.
Mabrouk Aidkoum
Yazid Rabahi M.Ed
REcettes de deux gÂteaux succulents
CORNES DE GAZELLE & MAKROUTEs
dE la part de anne foRt
CORNES DE GAZELLE
[CHEREK]
Matériel : au moins une plaque à pâtisserie anti-adhésive ou du papier sulfurisé légèrement beurré.
1 grand saladier, 1 grand bol et 1 petit bol, 1 assiette creuse
préparation ; 1h30
séchage :2 jours
cuisson :10-15 mn
ingrédients nécessaires pour 35 à 40 cornes de gazelle.
1. pour la pâte :
500g de farine
125 g de beurre
100g de sucre en poudre
3 œufs
½ paquet de sucre vanillé
2 cuillerées à soupe d’eau de fleur d’oranger. On peut remplacer par de l’eau de rose.
1 paquet de levure chimique
2) pour le fourrage
250g de poudre d’amandes
2 cuillerées à soupe d’eau de fleur d’oranger
40 g de beurre fondu
3) pour l’enrobage
5 cuillerées à soupe d’eau de fleur d’oranger
250 g de sucre glace
Préparation de la pâte
1. Mêlez du bout des doigts la farine, la levure et le beurre mou en petits morceaux.
2. Frottez jusqu ‘à ce que le beurre disparaisse dans la farine.
3. Ajoutez les sucres, les œufs et l’eau de fleur d’oranger.
4. Pétrissez en boule lisse et souple. Ajoutez un peu d’eau au besoin.
5) Mettez en boule au froid . laissez reposer au moins 30 mn.
Préparation du fourrage
1. mélangez la poudre d’amandes et l’eau de fleur d’oranger.
2. Ajoutez le beurre fondu. Pétrissez pour répartir parfaitement.
3.
Mise en forme des gâteaux
1)Préparez un modèle de triangle dans un bristol épais (base 12 cm ,côtés 14 cm
2)Faites des boules d’environ 50g que vous étalez sur un plan fariné.
4. Découpez-y un triangle à l’aide de la forme de bristol.
5. Posez-y un petit boudin de fourrage le long de la base et. Roulez en terminant par la pointe.
6. Courbez depuis le milieu du gâteau pour former un croissant. Fermez les brèches. Piquez de 2 ou 3 trous.
Cuisson
1) Posez sur la plaque en espaçant de 2 cm. Mettez à four préchauffé th.5 (190°C)
2) Sortez du four les cornes à peine dorées.
3) Immergez brièvement dans l’eau de fleur d’oranger.
4) Roulez aussitôt dans le sucre glace, enrobez complètement.
5) Laissez sécher 2 jours à l’air libre : le sucre doit durcir.
MAKROUTES
· Ingrédients nécessaires :-1kg de semoule fine ou moyenne. On peut mélanger les 2 semoules.
· 500g de dattes bien mûres ou de pâte de dattes
· quatre épices (clous de girofles, cannelle, muscade, gingembre )
· eau de fleur d’oranger
· ¼ d’huile pour la friture
· sucre, miel
- Dénoyautez les dattes. Malaxez-les avec une ou deux cuillerées à soupe d’huile et quelques pincées des quatre épices.
- Par ailleurs, mélangez la semoule, l’eau de fleur d’oranger, le quart de litre d’huile et de l’eau pour faire une pâte qui se tient.
-Faites un long boudin de pâte que vous aplatissez avec la main pour obtenir un rectangle de 10 cm de largeur et de 2 ou 3 cm d’épaisseur.
- Mettez la pâte de dattes en long boudin sur la pâte étalée de semoule . replier la pâte et rouler pour former un boudin de 5 cm de diamètre.
- Coupez en biais tous les « 1 cm ».
- Mettez chaque gâteau à frire jusqu’à ce qu’il devienne doré.
- Trempez dans un sirop de sucre additionné de miel.
Vous pouvez aussi remplacer la pâte de dattes par de la pâtes d’amandes mais c’est une autre recette…
Bon appétit !
Anne Fort
spécialité culinaire hadjoutéenne
De la revue "KI TIMITI "
KOUIRATE(boulettes de semoule aux fines herbes ) Mmmmmm
Ingrédients:
200à 300g de semoule moyenne ou grosse selon le goût.4
à 5 bouquets garnis pour "kouirate" menthe et coriandre fraiches ; persil ;
1 branche de céleri ; l'huile; sel ; tête d'ail et piment fort selon le
goût.
Préparation:
1. Piler l'ail et le piment; hacher menu les fines herbes dans une terrine ; mélanger intimement la semoule ; le sel ; l'ail ; le piment ; et les fines herbes.
2. Arroser legèrement et ajouter assez d'huile pour obtenir une pate assez granuleuse , en mélangeant du bout des doigts.Confectionner des boulettes de la grosseur d'un oeuf.
3. Placer les boulettes dans la partie supérieure (passoire) du couscoussier.
4. Remplir à mi-hauteur d'eau la partie inférieur (marmite) du couscoussier porter à ébullition.
5. Laisser cuire 30à 35 mn en piquant de temps à autre les boulettes.retirer du feu dés que les grains commencent à augmenter de volume .
6. Servir avec une soupe de lentilles.
Bon appétit!!!
Nos remerciements pour M.Lacéne et Melle N. Soumia
Le Hayek
Dans une vaste aire géographique allant du moyen-atlas cœur du sahara , subsistent encore de nos jours des costumes féminins dont l'origine remonte au temps des romans. A voir la grande variétè de ces costumes , on a du mal à croire qu'ils sont pratiquement toutes des variantes d'une même technique vestimentaire très simple , qui tient à la fois du chiton grec et péplum romain. Le Hayek est une longue étoffe enroulé puis ramené ensuite sur les épaules. La légende raconte que le Hayek trouve son origine au XVIe lors de l'invasion de l'Afrique du Nord par les Espagnols. En effet, durant cette période de chaos pour se prémunir contre les convoitises des conquérants les femmes se protégeaient par le Hayek qui cache tout le corps. Le Hayek est souvent blanc mais il y a d'autres couleurs selon la région. HADJOUT-CULTURE